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Merveilleuse XYRdavie…

 

« - Tu les vois, là, regarde !

- Bien heu… Non… Ah si !!! Une, deux, trois bébêtes !

- Tu vois ! Je t’avais bien dit, j’avais prévenu l’office de tourisme, et les chamois sont bien là… »

 

La XYRdavie, comme chacun sait, c’est le pays du XYR. Xavier, Yannick et Remi y sévissent, qui en ULM, qui en Jojo ou DR400, faute de MCR. Accessoirement, ils nous inondent aussi de trop belles photos, et il était temps d’aller vérifier si tout cela était bien réel.

 

Dimanche 9 mars, aéroport international « VGE » Clermont-Auvergne, 8 heures.

Chargement du DR 400 140 B (160 ch.) de mon aéro-club, avec David qui sera mon copilote pour ce vol. Tentative de prendre la météo, mais Météo-France n’étant déjà pas au point en semaine, pour un dimanche matin c’est mission impossible…

Qu’importe, coup de téléphone chez Yannick : à Grenoble, c’est « tempête de ciel bleu » ! Espérer mieux, je ne sais si cela aurait été possible. J’attaque ma dernière semaine de pré-retraite, et l’avion est réservé pour trois jours. Après, plus de report possible.

 

Décollage vers 9 heures, je vous passe les détails de la nav au niveau 75 et à 115 kt, rien de plus facile et classique, et peu de trafic, à part un A 320 qui passe en dessous de nous (oui, oui, j’ai bien dit en dessous). Saint-Etienne, Saint-Geoirs puis descente sur Grenoble Le Versoud.

Eviter l’imbécile ZRT, repérer l’aérodrome, c’est bon. Juste un peu haut. La très reconnaissable contrôleuse Mireille m’autorise pour une semi-directe en 04, à peine le temps de repérer les lieux que nous sommes déjà posés. 1 h 15 de vol, 1 h 25 avec le roulage. Finalement, je ne la voyais pas si près, la XYRdavie !

Moteur coupé, déjà Yannick s’approche de notre avion. Accueil évidemment chaleureux et petit café au bar pour discuter du programme à suivre…

 

Alors voyons… Une petite mise en bouche… « Que diriez-vous d’Albertville ? »

Nous voilà donc repartis pour Albertville, toujours avec notre vaillant Robin, mais avec notre Yannick local en place droite pour nous servir de guide. Déjà, les premières notions à découvrir pour comprendre les bases du vol en région montagneuse : où voler dans une vallée, où trouver des ascendances, comment repérer quelques pièges, et apprendre plus que jamais à ouvrir les yeux.

Ici, le trafic est plus important qu’en Auvergne, et chacun semble vouloir passer aux mêmes endroits. En vrac, on trouve des avions ou ULMs, des hélicos, des planeurs, des parapentes, mais aussi de gros oiseaux qui sont chez eux et n’ont pas l’intention de se laisser impressionner. Sans compter les lignes électriques, parfois très hautes et difficiles à localiser.

Verticale terrain et intégration, je fais une remise des gaz (lamentable, d’ailleurs) en courte finale, la plate-forme d’Albertville étant hélas réservée aux appareils des aéro-clubs voisins. Retour vers le Versoud en apprenant encore pas mal de choses, y compris les « procédures moindre bruit » de ce terrain, et l’autorité un peu débordante de certain(e)s contrôleurs(-ses)…

Repas au restaurant de l’aérodrome ; soit dit en passant, excellent resto, accueil sympathique et prix corrects, on se sent déjà chez soi.

 

Dimanche après-midi, maintenant. Yannick me propose de mieux découvrir le vol de montagne en allant nous poser à l’Alpe d’Huez. Le fameux F-PIYR, jojo 100 chevaux de l’aéro-club du Dauphiné, équipé de skis, est vraiment une superbe machine : on sent la construction bien faite, le souci du détail… Et en plus, il monte bien !

Yannick me laisse les commandes et m’indique où trouver les courants qui vont bien et les zones réchauffées par le soleil, mieux porteuses. En montagne, pour aider à monter un avion pas trop puissant (tous les Jojo ne grimpent pas comme le Piyr !), il faut un peu gratter le caillou… Enfin, n’exagérons rien, dans les limites autorisées, bien entendu !

On passe Chamrousse, et en quelques secondes on passe de moins de 1000 ft sol à plus de 5000 en traversant la vallée de la Romanche. On va chercher le côté ensoleillé pour profiter de l’air chaud et grimper encore un peu pour trouver l’altitude de sécurité nécessaire au franchissement du col suivant, entre le Grand Galbert et le Taillefer. Le temps est extraordinaire, on n’aurait pu rêver mieux…

Des petits lacs gelés recouverts de neige, puis un joli site où poser ses skis : la Bergerie. Et déjà, de l’autre côté de la vallée, l’Alpe d’Huez avec sa piste à droite, bien en pente et bien en neige, des câbles qui traversent ici ou là, et une remise des gaz sans doute impensable. Circuit de reconnaissance à respecter, étape de base et finale, disons, euh… surprenante ! La piste s’approche et on a un peu l’impression de se préparer à atterrir sur un mur.

Mais Yannick connaît tout ça par cœur et me fait un arrondi exemplaire, tout en remettant de la puissance pour atteindre le haut de la piste. Mieux n’aurait pas été possible, je pense.

Plusieurs sentiments se mélangent, une fois sortis de l’avion. Mais en particulier, l’impression de ne pas vraiment faire partie du commun des mortels… Ou des rampants, devrais-je dire. Voir les réactions des vacanciers « moyens » qui prennent des photos ou sortent le caméscope, admirant l’étrange balai de ces avions sur skis, c’est aussi un peu une récompense.

 

Remise en route, roulage jusqu’un point d’arrêt (ah bon ? Il y a un point d’arrêt ?), essais moteur et toutes les vérifications nécessaires à la sécurité, alignement… Vous vous souvenez de la première fois que votre père vous a lâché en haut d’un toboggan, dans le parc de jeu pour les gamins du quartier ? Et bien c’est pareil ici, sauf que c’est grandeur nature, avec 6300 ft de dénivelé devant vous !

A peine le temps de mettre toute la « phénoménale » puissance du Piyr que déjà, avec la pente et quelques bosses, nous sommes en l’air ! Le temps que le numérique veuille bien faire la mise au point, et l’altiport Henri Giraud est déjà derrière nous…

Il n’y a pas à dire, le PIYR est vraiment le meilleur, tout comme son pilote, d’ailleurs !

 

Retour sur le Versoud, où je peux admirer la phraséo simple et efficace de quelques pilote et contrôleur :

« - Yankee Romeo directe ?

- Directe.

- Directe, YR. »

« - Yankee Romeo gazonnée ?

- Gazonnée.

- Gazonnée, YR. » Et hop, une baïonnette et un atterrissage comme il me faudra encore 300 heures pour savoir en faire…

Mais oui, mon copilote David a lui-aussi droit à son vol vers l’Alpe d’Huez. Le Jojo n’a pas le temps de refroidir que Yannick remet déjà en route pour un deuxième tour.

 

J’ai assez volé pour aujourd’hui, dites-vous ? Non, jamais assez !

Sitôt Yannick revenu, il me propose de changer de monture : « Tu veux vraiment voir ce que c’est que voler en montagne avec 65 chevaux ? »

Sitôt dit, sitôt fait, nous voici à bord du F-PIHH, cette fois-ci, Jojo des années 50 à la couleur reconnaissable de loin. Mais jamais vu un moteur démarrer aussi bien !

« - Hotel Hotel prêt au point d’arr…

- Hotel Tel autorisé décoll…

- Décolle, Tel Tel. »

«  - Hotel Tel, Gières péniblement à 3000 ft..

- T’avais qu’à prendre un vrai avion, tu peux quitter Tel Tel ! »

 

Même route qu’avec le Piyr, le Pihh monte, lui-aussi… Mais un peu moins vite, c’est tout, malgré sa bonne volonté évidente. J’ai compris pourquoi l’osmose est si grande entre Yannick et ses avions ! Quelques caresses avant le vol, quelques gentilles paroles, et voilà un oiseau de bois et toile qui ne demande qu’à donner le meilleur de lui-même. Ce n’est pas une machine qui nous emmène gratter les montagnes, c’est un être vivant ; un avion a une âme, j’en suis certain maintenant…

A cette heure-ci, c’est vraiment l’idéal. Le soleil est déjà bien descendu, les ombres s’allongent, la lumière se colore… Il faut chercher les rochers encore chauds pour s’aider un peu…

Nous laissons la vallée de la Romanche et en remontons une autre vers le nord, contournant ainsi par l’est le Grand Pic de Belledonne.

« Tu as déjà vu des vaches xyrdaves ?

- Euh, non, je ne crois pas.

- J’en ai commandé à l’office de tourisme, normalement elles doivent prendre le soleil dans le coin… »

Grâce à la vitesse de croisière du Pihh, on trouve le temps de regarder en détail le relief, les champs de neige, les crêtes.

« - Tu les vois, là, regarde !

- Bien heu… Non… Ah si !!! Une, deux, trois bébêtes ! »

Mais pour les prendre en photo, ce n’est pas si facile. Quelques reflets dans la verrière, et le temps que l’appareil numérique veuille bien déclencher, l’aile passe devant. Normal. Il paraît que d’autres colibris en visite ont aussi eu du mal.

Enfin, coup de chance : un magnifique chamois, majestueux au possible, accepte de se laisser photographier sur sa crête. Il nous suit du regard, immobile, pas le moins du monde effrayé par notre bel oiseau rouge-orangé. Une chose est certaine : certains écolos qui croient bon de râler contre les avions n’ont vraiment rien compris. Parce que nos chamois, eux, savent que cet étrange oiseau est parfaitement pacifique ; et aucun d’eux n’est parti en courant !

 

Croyez-moi si vous le voulez… Mais je vous assure qu’à cet instant, il s’est passé quelque chose, là, au fond de moi. De voir cet animal si beau, si grand, si fier, maître sur son territoire, je ne me suis jamais senti aussi prêt de la nature.

Et pourtant, j’étais dans un joli Jojo et ses 65 chevaux. Epousant la montagne, virant dans les reliefs, caressant la neige et les quelques sapins. L’harmonie complète, le bonheur simple. Et Yannick, à ma gauche, ne semble pas pouvoir s’en lasser…

 

De retour au Versoud, alors que le soleil glissait derrière la Chartreuse, j’ai mis beaucoup plus de temps à atterrir que l’avion. Un peu dans un état second, je ne savais pas que j’en avais encore tant à prendre dans les yeux le lendemain.

 

* * *

 

« Fox Juliet Uniform, DR 400, on passe le Col du Midi en direction des Grandes Jorasses, 12500 ft. »

 

Après le Y, c’est au tour du R de nous servir de guide. Le R, c’est Remi (prononcer reumi).

En ce lundi matin, après nous avoir amenés à l’aérodrome, Yannick a un cours de skis sous avion avec son instructeur préféré. Histoire de se poser dans les pires endroits qui soient, des coins bien pentus…

Et comme, du haut de mes 78 heures de vol, je n’aurais jamais osé m’aventurer plus au cœur de leur XYRdavie, c’est donc Remi qui se dévoue !

 

Depuis une heure, l’avion se réchauffe tranquillement au soleil. Nous l’avons inspecté sous toutes ses coutures, nous lui avons parlé un peu, nous lui avons fait sa toilette… C’est qu’il va devoir grimper sec, le pauvre !

La météo est extraordinaire, peut-être la plus belle journée de l’année. L’info « Alpha » donne 1029 hecto-pascals et 2°, mais on attend plus de 20° d’ici quelques heures !

Passé 9 heures, on décolle enfin, et on monte. 1200 ft/minute, 1000, 800, 500 puis 300 ft/minute… En approchant les 12500 pieds nécessaires, le brave « Juliette Ue » commence à s’essouffler, forcément. Depuis Grenoble, la montée a été quasiment permanente jusqu’à notre approche du massif du Mont-Blanc.

La visibilité est infinie ! Il n’y a qu’en se retournant qu’une vilaine brume surnage au-dessus de la vallée du Rhône, m’empêchant de distinguer mes montagnes auvergnates. Enfin, mes montagnes, c’est un bien grand mot… Parce qu’à côté de ce que je découvre là, sous les ailes du Robin, la Chaîne des Dômes et le massif du Sancy ne sont que de petites collines !

 

C’est vraiment géant, c’est époustouflant. Je cherche les mots depuis des heures, mais je ne trouve toujours pas. Partout où l’on regarde, des sommets pointus ou érodés, certains lourdement enneigés, d’autres trop raides où s’accrochent seulement des taches de sucre-glace.

Ici, un immense champ de neige ; là, un glacier gigantesque ; plus loin, des arrêtes, des aiguilles, des crêtes. On regarde vers le sud, tout cela semble infini… On regarde vers l’est, la Suisse, tout cela semble… infini !

Certains sommets semblent se ressembler ? Non, regardons bien, tous sont magnifiques, mais aucun n’est identique à un autre. Quelques-uns, par contre, se distinguent encore plus. Comme mon chamois d’hier, le Cervin se hausse, peut-être pour faire le chef et surveiller son troupeau de montagnes suisses. Et bien-sûr, notre Mont-Blanc, grand maître parmi les chefs, veille sur l’ensemble du troupeau, depuis les Alpes du Sud jusqu’au fond de l’Autriche…

 

C’est bien simple, on ne sait plus où donner des yeux ! Pour une fois, je trouve que le Robin va trop vite, un comble ! Les Miages, Bionnassay, la Vallée Blanche, la Dent du Géant, les Grandes Jorasses, l’Aiguille Vertes, la Mer de Glace… Chardonnet, Argentière, Dolent, Talèfre…

En faisant le tour de l’Aiguille du Midi, on aperçoit la faune des touristes moyens, venus « faire le Mont-Blanc » en télécabine et mocassins. Et une fois encore, je trouve ma place tellement plus enviable, tellement moins commune ! D’ici, la vue est imprenable, les sensations sont pures, vraies. On ne touche pas la montagne, et pourtant on est en contact avec elle, en harmonie avec ses formes, en extase devant ses beautés inépuisables…

 

Hélas, mille fois hélas, il faut bien penser à redescendre sur Terre. Lentement, nous allons devoir nous rapprocher du monde des rampants, de cette surface souvent beaucoup moins belle de près, puisque bien mal traitée. Nous retrouvons les grandes stations de ski, Megève et son altiport, le Lac d’Annecy, celui du Bourget. La descente est douce mais continue, irrémédiable, vers les 1400 ft du tour de piste du Versoud.

Si je ne peux que conseiller à tout le monde de faire ce vol au moins une fois dans sa vie (pour ma part, j’y retournerai sans aucun doute), il est absolument indispensable de le faire avec un pilote de la région, un vrai XYRdave.

D’une part, pour des raisons de sécurité : même par temps exceptionnellement calme, on peut se trouver d’un coup dans des turbulences surprenantes. Il y a de nombreux pièges à éviter, des risques à connaître, et d’autres avions à qui il faut pouvoir donner sa position exacte de manière régulière.

D’autre part, pour mieux en profiter, tout simplement ! Remi prenant les commandes, j’ai pu réellement admirer le spectacle. Et très vite, je me suis rendu compte que j’étais complètement désorienté, sans doute dépassé par la grandeur de la scène… Oh, j’aurais sans doute pu me repérer, mais j’aurais été incapable de mettre un nom sur chaque sommet…

 

Enfin voilà. 1 heure 40 de vol. Je ne veux même pas savoir combien ça peut me coûter, puisque ça vaut tout l’or du monde !

A midi, repas avec le XYR au complet, cette fois-ci ! Même Xavier, indispensable créateur de Nav2000 (qu’il en soit remercié à jamais !), aura pu se joindre à nous malgré de vilains microbes. Tant pis pour le vol en pendulaire, ce sera pour la prochaine fois…

 

Croyez-vous que, après le spectacle de ce matin, nous en soyons restés là ? Non, bien entendu… Même si le Mont-Blanc était le plat de résistance, il n’en reste pas moins quelques autres gourmandises à dévorer.

14 h 30, juste le temps de faire le plein (après celui de nos estomacs, celui de l’avion) et nous voici déjà repartis, avec David aux commandes et toujours notre indispensable Remi ! De nouveau, la vallée de la Romanche, mais que nous allons suivre beaucoup plus loin, jusqu’au col du Lautaret. A notre gauche, le Galibier ; à notre droite, le parc des Ecrins.

Descente vers Briançon puis le joli aérodrome de Mont-Dauphin. Passage du col de Vars avant de redescendre sur la vallée de l’Ubaye, venant du col de Larche et nous amenant à Barcelonnette. Sur notre route, nous avons croisé des vagues de planeurs, souvent plus hauts que nous, mais obligeant à ouvrir encore plus l’œil.

A « Barcelo », le remorqueur semble s’en donner à cœur-joie ! Pendant que David fait sa verticale et sa vent-arrière dans les règles de l’art, le pilote nous demande s’il peut passer numéro 1 et nous fait une magnifique PTP (prise de terrain au pif) avec vent-arrière à 3 pieds-sol. Mais aucun problème pour nous, coopération exemplaire et personne ne s’en trouve lésé.

 

Je vais devoir abréger un peu la suite, car je sens que vous faiblissez…

Je reprends donc les commandes, après un bon briefing avec Remi, en particulier pour le départ « étroit » de Barcelonnette. Dès le décollage, cap à droite pour aller gratter la falaise ; ainsi, si l’avion ne monte pas suffisamment bien, on pourra faire en toute sécurité un tour par la gauche et prendre tranquillement de l’altitude. Mais Juliette Ue est un foudre de guerre, il monte sans difficulté au-dessus des obstacles.

Ensuite, ce sera la retenue de Serre-Ponçon et ses couleurs caractéristiques. Puis Gap, le col Bayard, la vallée du Drac, La Mure et la descente par Vizille et la maison de Yannick et son adorable famille.

Il était temps d’arriver : après 17 heures, plus de hangar, et l’employé de la CCI ne semble pas prêt à faire des heures sups…

 

Le lendemain mardi (mais oui, j’abrège, j’abrège), le ciel est à peine plus voilé. Avec David, nous prenons bien notre temps pour préparer le vol, cherchant quels détours nous pourrions encore faire.

Ayant quelques souvenirs du Vercors, je souhaite le revoir de plus haut. Ce sera chose faite.

Passage avec Orange approche pour traverser la vallée du Rhône au sud de Montélimar et rejoindre la vallée de l’Ardèche. Malheureusement, la brume est vraiment trop présente, cela gâche le paysage et empêche les photos… Quant aux couleurs, elles sont encore un peu monotones en cette saison.

Voilà qui sera donc un excellent prétexte pour redescendre faire une nav dans cette région, hé hé !

D’autant plus que le terrain d’Aubenas est très sympa, avec un restaurant vraiment bien dont les propriétaires font le maximum pour satisfaire et fidéliser les pilotes. Avis aux amateurs !

 

Il fait vraiment bon, d’ailleurs, à tel point que rentrer nous porte peine. On se verrait bien faire une sieste dans l’herbe, ça sent bon le Sud, par ici…

Mais voilà, tout a une fin. La dernière branche sera un peu mouvementée, le vent s’étant bien levé pour nous pousser plus rapidement vers notre Auvergne. Aubenas-Clermont sera bouclé en une heure, via une verticale au-dessus du terrain de Langogne.

 

En trois jours, j’ai fait un peu moins de 6 heures de pilotage, et plus de 10 heures d’avion au total !

Je ne veux pas savoir combien cela coûte, ce n’est pas le plus important. Car le plaisir immense que nous avons rencontré lors de ces vols, il vaut plus cher que tout.

Sincèrement, je ne me souvenais pas avoir connu un tel sentiment de plénitude et de bien-être depuis… Ouh là, depuis… En fait, je ne sais même pas si j’ai déjà eu l’occasion d’être heureux à ce point.

 

Depuis, je me sens en paix avec moi-même, tout simplement. Cela peut-il avoir un prix ?

 

Lundi, je débute un nouveau boulot, et je sais que, grâce à ce petit voyage, je pourrais bosser pendant des mois avec une âme reposée.

Et quand le besoin s’en fera de nouveau sentir, je sais ce qu’il faudra faire :

UN TOUR EN XYRDAVIE !!!

 

Yannick (+ Brigitte et les filles), Remi, merci un bon million de fois.

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